DESERT
Les émotions sont éparpillées
par le vent dans la poussière
ou deviennent dures
comme des pierres
Un jour pourtant
je rentrerai chez moi
et des sœurs inconnues
me serreront dans leurs bras
Aujourd’hui souffle l’harmattan
la poussière envahit les rues
comme le brouillard
Mon cœur est à l’image de la ville
la lutte contre la poussière est vaine
Ouagadougou, 17 mai 2002