COIN D’OMBRE
Le silence pèse lourd, s’effiloche en toi comme une bure d’amertume. S’affaissent
les consonnes et sifflent stridentes les voyelles dans leurs urnes de nerfs usés. Même
l’écriture aujourd’hui ne saura pas te tirer de ce coind d’ombre qui tousse dans l’eau
de javelle de tes veines.